• Une vue sur Paris dans la Tour Eiffel

     
     

    En cliquant sur le lien ci-dessous

    on se retrouve au haut de la Tour Eiffel

    avec la possibilité d'avoir une vue à 180 degrés sur Paris.

     

     

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    Bon Voyage!


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  • Promenade à Strasbourg, dans le quartier de la Petite-France

    « Strasbourg est une ville qui met l'âme en mouvement », disait Goethe. Je pense en effet que le quartier de la « Petite France » parle à la fois à l'esprit et au corps. C'est ce que j'ai essayé de traduire à travers mes photos. »

    De l'affluent vers le fleuve : une promenade bucolique offre des moments de découvertes, de détente et de flânerie. Au long du courant, allons découvrir la Petite-France.

     Isolés par les canaux, les ponts couverts et ici le barrage Vauban, le quartier de Petite-France doit son nom à l'hôpital qui y était installé pour soigner les soldats de François 1er atteints de la petite vérole. Un «mal français», ramené des campagnes militaires.

    Petite-France fut aussi un quartier de tanneurs, de meuniers et de pêcheurs. Les noms des rues portent encore les traces de ces métiers. Au milieu des maisons à colombages, suivez le guide : passez par la rue du Bain-aux plantes, dont le nom provient vraisemblablement d'un ancien établissement de bain pour femmes, et découvrez les anciennes tanneries qui abritaient les greniers séchoirs.

    Au restaurant « Au Pont St-Martin » à 13 heures tapantes, rien de tel que de déguster une flammeküeche (tarte flambée à la crème et aux lardons) en regardant l'eau fuir vers le Rhin, avant de se diriger vers les ponts couverts qui étaient jadis garnis d'immenses toitures en bois.

    L'éclusier peut écluser d'amont en aval et inversement, en actionnant l'ouverture et la fermeture des deux portes (amont et aval) de l'écluse. En aucun cas, les deux portes ne peuvent être ouvertes en même temps.

     Comme dit l'écrivain Paulo Coelho, « quand on voyage vers un objectif, il est important de prêter attention au chemin. C'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons. »

    Cette photo montre l'envers du décor que l'on ne voit jamais d'habitude. Ancien couvent sur l'eau du datant du XIIIe siècle, ce bâtiment fut ensuite une commanderie avant de devenir une prison pour femmes de 1740 à... 1789. Il abrite aujourd'hui l'École nationale d'administration (ENA).

     Vue depuis le pont couvert, cette charmante maison fait rêver les Strasbourgeois et les touristes du monde entier, qui laissent leur imagination vagabonder... Peu de gens savent qu'elle est aujourd'hui propriété de la Ville, et accueille des services sociaux pour la protection de l'enfance. Elle a été auparavant une maison de retraite, elle-même édifiée à l'emplacement d'une petite léproserie, si l'on en croit la rumeur.

    Puissant affluent du Rhin, l'Ill, qui a donné son nom à la ville d'Illkirch, un peu en aval de Strasbourg, puise son eau à la fois dans les Vosges et dans les plaines d'Alsace. Cette abondante rivière donne à la Petite-France des airs vénitiens... Les senteurs fraîches du vent des Vosges en prime !

    Construite en 1572, la Maison des Tanneurs ("Gerwerstub") est une ancienne tannerie, transformée en restaurant en 1949 et rénovée en 1972 à l'occasion de son quatrième centenaire.

    Les quatre tours étaient reliées par des ponts-galeries édifiés à l'embouchure des quatre bras de l'Ill afin de fortifier le réseau défensif où étaient logés les soldats français. Cette tour datant du XIIe siècle garde fièrement la Petite-France.

     


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  • "Arromanches est une ville chargée d'émotions. L'empreinte du Débarquement y est si forte !" Depuis plus de vingt ans, Olivier Mercier vient régulièrement se promener à Arromanches-les-Bains, une petite station balnéaire du Calvados située à 15 kilomètres de Courseulles-sur-Mer où la famille de sa compagne possède une maison. Avec son appareil photo qu'il porte sans cesse autour du cou, cet enseignant passionné de dessin et de photographie a capturé au fil des ans et des événements les traces du passé qui sont toujours visibles dans cette ville, 70 ans après le Débarquement du 6 juin 1944. Des vestiges du port artificiel que les Alliés établirent au lendemain du Jour J., aux cérémonies militaires organisées en hommage aux vétérans et aux soldats morts au combat, Olivier vous emmène dans ce lieu où l'Histoire se rappelle à vous à chaque instant.

     Depuis les hauteurs de la ville, la nature infinie propose sans cesse des spectacles différents. Le ciel, la mer et l'estran, cette partie de la plage recouverte par les marées, jouent devant nous de magistrales scènes que la lumière arrose, filtrée par de drôles de nuages. En même temps, la vue des pontons datant de la Seconde Guerre mondiale, baignant dans la mer, donne l’impression que le temps s’est arrêté il y a 70 ans.

     

    Elle a l'air si fragile, cette femme, se tenant à bicyclette sur la plage à marée basse, entourée d’un navire de guerre et de l’un des vestiges du port artificiel. En 100 jours de fonctionnement, durant l’été 1944, ce port permit aux Alliés de débarquer 400 000 hommes, 500 000 véhicules et 4 millions de tonnes de matériel.

    Vus de loin sous une lumière dorée, les pontons échoués semblent encore solidaires. Pourtant, avec le temps, ces derniers commencent à se dégrader sous les assauts de la mer. Sur les 115 caissons qui formaient à l’origine une digue longue de 8 kilomètres, seule une vingtaine sont encore visibles aujourd’hui.

    Sur la digue, le carrousel d’Arromanches s’anime et un enfant profite du manège. Un moment de vie et de joie qui vient se confronter à la présence solennelle d’une ancienne barge de débarquement, en contrebas, sur la plage.

    Près du Musée du Débarquement situé au cœur de la ville, un canon antiaérien de 40 millimètres, fabriqué dans les usines suédoises Bofors, est tourné vers le ciel. Des milliers d’exemplaires de ce modèle furent utilisés par les armées britanniques et américaines pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Longeant la digue pendant que les estivants profitent sur le sable normand de cette belle journée de juin, cet homme se replonge dans ses souvenirs, vieux de 70 ans. Il est l’un des ingénieurs qui participèrent à la conception des pontons du port artificiel d'Arromanches.

    Sur les hauteurs de la ville, ce trou creusé dans la falaise servait de base à une mitrailleuse. On ose à peine imaginer la puissance destructrice que pouvait avoir un tel engin depuis ce point stratégique qui permettait de guetter tout l’horizon.

    Même lorsque l'on se promène à l’intérieur d’Arromanches, la mer reste visible au loin. Depuis la rue, on peut apercevoir les pontons du port artificiel, fidèles compagnons de balade. Ces lignes horizontales en pointillés semblent se jouer des verticales de la ville !

     Pour une fois, il n'y pas trop de vent sur la falaise. Les chevalets sont dépliés. Sous le regard averti de leur mère, les enfants, sages et disciplinés, immortalisent de leurs pinceaux l'histoire et la beauté du paysage. D'ici quelques mois, il pourrait en être fini de cet horizon. Des hélices sur des bâtons blancs pourraient s'inviter dans le tableau. Un projet d’installation d'éoliennes permettant d’alimenter la région en électricité a été lancé, déclenchant un débat enflammé autour de ce futur parc.

    Ce matin-là, la plage d’Arromanches est baignée par une lumière bleutée. Il fait assez froid. Les ombres des maisons s'allongent sur le sable et forment avec les silhouettes des promeneurs un étrange spectacle.

     Deux vétérans de la Seconde Guerre mondiale se tiennent face à face pendant une cérémonie commémorant le Débarquement en Normandie. Ce fut probablement le moment le plus intense que j’aie pu vivre à Arromanches : une minute de silence remplie d'émotions et de tension qui m’a paru une éternité.


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    En quittant la place du marché aux fleurs par son côté oriental, on pénètre directement dans le « vieux Nice ». Bien plus calme que la place dont je venais de sortir, cette ruelle étroite aux murs ocre et aux volets à persiennes colorés faisant la causette aux lanternes alignées m’a paru être le parfait symbole du quartier dont je commençais la visite.

    Adepte des belles couleurs, je ne pouvais que m’arrêter quelques instants devant la magnifique basilique Saint-Michel Archange de Menton, qui contraste nettement avec le fond bleu azur. Construite de 1639 à 1653, cette basilique classée monument historique est très appréciée des touristes. Une fois la photo prise et étourdi par tant de majesté, j’en oubliai de remercier le ciel pour ce cadeau photographique.

     

     

    - Avec sa multitude de toiles colorées qui protègent les étals des commerçants, le marché aux fleurs de Nice est un véritable enchantement pour les yeux. Il se tient tous les jours à l’exception du lundi, du dimanche après-midi et des jours fériés, sur le cours Saleya. Le marché aux primeurs qui l’accompagne n’enlève rien au plaisir. Bordé de terrasses de café et de restaurants, c’est un lieu incontournable et très animé de la ville. Pour prendre des photos, l’idéal est de s’éloigner de la foule en prenant de la hauteur, comme pour ce cliché.

     

    Lors d’une brève incursion dans l’arrière-pays cannois pour visiter la ville de Grasse, j’ai voulu saisir cette composition graphique…avec grâce. La rambarde de l’escalier aux murs colorés et décrépits n’a pas manqué d’attirer mon regard. Petit bémol cependant : contrairement à mes attentes, la « capitale des parfums » n’a pas su charmer mon odorat. Et cela malgré mon invocation de l’âme de Jean-Baptiste Grenouille, le fameux personnage du roman de Patrick Süskind !

     

     

    Mur ocre éclaboussé de lumière, persiennes « à l’italienne », ombres délicatement étirées : tout le charme des villes du sud de la France me semblait là, condensé sur la petite surface de cette maison du vieux Nice.

     

     

    En redescendant du vieux cimetière de Menton qui domine la ville et le port de plaisance, je suis tombé en arrêt devant ce magnifique palmier qui faisait sa gymnastique matinale, en petite tenue, sur la Promenade de la mer. Quel choc visuel, pour moi qui venais à peine de quitter le froid et les brumes de l’hiver normand ! Faisant fi du caractère impudique de la scène, je pris l’arbre en photo.

     

     

    Il y a, dans les ruelles du vieux Grasse, le parfum d'une cité qui a vu se succéder des siècles d'activité commerçante. De mémoire d'historien, la naissance de la ville remonterait au XIe siècle, et sa structure n'a guère été modifiée depuis lors. La preuve en est de cette ruelle qui semble sortie d'un autre âge et qui, malgré le temps, a conservé sa vitalité et ses couleurs.

     

     

    Qu’il est petit et charmant, le vieux village de Roquebrune-Cap-Martin, avec son donjon, ses ruelles étroites et son beau parc des oliviers ! La montée est un peu raide pour accéder à ce village perché à 225 mètres d’altitude, entre Monaco et Menton. Mais le panorama, splendide, fait oublier l’effort ! Les vieux murs à l’ocre abimé, plein d’émotion, m’ont fait prendre cette photo

     

     

    Située face au Cap Ferrat, la vieille ville de Villefranche-sur-Mer, aux rues étroites et aux passages couverts, mérite à elle seule la visite. Entre Nice et Monaco, Villefranche possède une rade qui permet aux navires méditerranéens de se protéger du vent et de l’agitation de la mer. J’ai été séduit par le jeu chromatique de ce linge séchant au soleil, mêlé à l’éclat des volets et des murs.

     

     

    En descendant vers le centre-ville de Grasse, le mariage des lignes et des couleurs de cet escalier de pierre et de la rambarde en fer forgé me frappa tout de suite par sa géométrie. Il faut dire que je suis un fervent admirateur des travaux de Ralph Gibson, ce photographe américain bien connu pour ses œuvres au graphisme parfait.

     

     

    Je ne sais pas pourquoi, mais en photographiant les murs de ce clocher de Villefranche-sur-Mer inondés de soleil, c’est Fort Alamo que j’avais en tête. A cause de la cloche, peut-être ?

     

     

    Dans le vieux Nice, derrière le marché aux fleurs, ces jolies lanternes se suivent le long des murs, alignées en ordre comme de bons soldats attendant l’ordre suprême d’ouvrir le feu. J’ai tiré le premier !

     

     

    Dans les vitres de cet immeuble situé avenue Jean Médecin se reflète l’image déformée de la basilique Notre-Dame de Nice, construite de 1864 à 1868. Certains y verront le symbole d’une foi qui vacille, d’autres les signes avant-coureurs du grand tremblement de terre qui, selon certains spécialistes, devrait rayer un jour Nice de la carte. Personnellement, je n’y ai vu qu’un bel effet d’optique !

     

     

    Dans le vieux Nice, cette échoppe au nom évocateur possède des couleurs bien sympathiques. J’en ai aimé la construction graphique, rendant ainsi à nouveau hommage, plus ou moins consciemment, aux travaux de Ralph Gibson. La boutique donnait envie d’entrer mais n’était pas ouverte. Dommage !

     

     

    Située en plein centre-ville, cette jolie verrière arrondie en fer forgé met bien en valeur la façade ocre de la grande maison d’en face, sertie d’un petit balcon.

     

     

    Tous aux abris ! Bataille rangée de couleurs sur une façade du vieux Nice. Je ne sais pas qui du linge ou des volets l’emporta, mais une seule chose est sûre : j’emportai avec moi une énième image

    de ce sud fantastique !

     

     


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  • La chambre d’agriculture et le syndicat ovin du Gard ont voulu redonner vie aux traditions pastorales, dont la transhumance fait partie. Certaines bêtes portent avec fierté les pompons confectionnés pour l’occasion afin de colorer la fête.

    Le bitume disparaît sous la multitude de moutons qui, à quelques exceptions près, continuent de marcher tête baissée en quête d’herbe.

    Originaires de l’Hérault ou du Gard, les brebis ont déjà parcouru des dizaines de kilomètres en quatre ou cinq jours avant d’arriver dans la région du Mont Aigoual.

    Parties très tôt d’Aire de Côte pour la dernière étape de nuit, les brebis se rassasient autour du tombeau d’André Chamson, dans le col de la Lusette, sur la grande "draille" des Cévennes. En occitan, la draille est le chemin de transhumance que suivent les bêtes et leur berger.

    Le berger, son sac et son bâton... Un petit moment de repos pour le maître du troupeau et cette brebis qui recherche, elle aussi, l'ombre

    La transhumance est un événement animal mais aussi humain, qui permet aux habitants de l’Espérou et aux visiteurs de se retrouver. Sur cette photo, on voit que beaucoup de curieux viennent accompagner ou accueillir le troupeau.

    Les « pomponnées » se regroupent pour la sieste. Là, entre deux bêlements, on entend les mouches voler. Et l’air s’emplit du fumet des grillades...

    Le public forme la haie d’un parc humain où les brebis, en cercle, broutent l’herbe tendre.

    Chaque bête du troupeau a été fraîchement marquée. Avant le retour, à l’automne, il faudra que chaque berger retrouve les brebis qui sont les siennes.

    De temps à autre, une de ces dames élégantes sort la tête de cette marée laineuse avec un air presque ahuri.

    Les bêtes sont d’une extrême docilité. En suivant cette transhumance, on se rend compte des valeurs écologiques et humaines qu’elle porte. La transhumance permet aux brebis d'entretenir les pâturages, et ainsi de prévenir les incendies en été. La fin de la fête n’est que la promesse d’une nouvelle aventure colorée, dès l’année prochaine.

     


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