• Villes en scènes dans les Hauts-de-Seine : une expo photo en plein air

    Villes en scènes dans les Hauts-de-Seine : une expo photo en plein air

    Après "D'en Haut" et "Vues insolites des Hauts-de-Seine", le Conseil général des Hauts-de-Seine renouvelle sa traditionnelle exposition de photographies grand format en plein air. Comme chaque année, cette exposition intitulée "Villes en scènes dans les Hauts-de-Seine" s’est installée au Parc de Sceaux et au Parc des Chanteraines.

     

    Des images urbaines du 92

    Découvrir des images urbaines dans un cadre bucolique, c’est ce que propose le Conseil général des Hauts-de-Seine avec son exposition en plein air : Villes en scènes dans les Hauts-de-Seine.

    Comme son nom l’indique, cette expo photo réalisée par les équipes du Conseil général réunit des visions urbaines du département, du pavillon de l'Ile Seguin à la démolition de la barre des Gentianes à Asnières…

    A travers une cinquantaine d’images grand format, vous pourrez explorer ce territoire, ses nouveaux quartiers, ses gratte-ciel à La Défense mais aussi ses ruelles atypiques et ses monuments remarquables.

     

    Une promenade bucolique

    L’exposition "Villes en scènes dans les Hauts-de-Seine" est une invitation à faire une promenade à ciel ouvert dans deux parcs départementaux : le Parc de Sceaux et le Parc des Chanteraines à Villeneuve-la-Garenne/Gennevilliers.

    Elle se tient en effet conjointement au nord et au sud du département pour permettre au plus grand nombre de découvrir ces images.

    Ne manquez pas cette balade bucolique et photographique au cœur d’un site naturel remarquable, le Domaine de Sceaux. Le Conseil général y organise par ailleurs des visites guidées gratuites (voir ci-dessous). Il serait dommage de ne pas en profiter…

     

    Infos pratiques

    L’exposition "Villes en scènes dans les Hauts-de-Seine" est présentée conjointement au Parc de Sceaux (allée des Clochetons) et au parc des Chanteraines à Villeneuve-la-Garenne/Gennevilliers (secteur des Tilliers) jusqu’au 13 décembre 2013.

    Adresses
    Parc départemental de Sceaux
    Domaine de Sceaux
    92330 SCEAUX

    Bus 192 et 197 : arrêt parc de Sceaux
    RER B : Bourg-la-Reine, Croix de Berny ou Parc de Sceaux

    Parc départemental des Chanteraines
    46, avenue Georges-Pompidou
    Villeneuve-la-Garenne

    RER C : Gennevilliers

    Horaires
    • septembre : de 7h30 à 20h30 (pour Sceaux) ou 20h (pour Chanteraines)
    • octobre : de 8h à 19h
    • novembre et décembre : de 8h à 17h

    Visites guidées (au Domaine de Sceaux)
    • dimanche 29 septembre à 14h30 (Musée et parc)
    • dimanche 6 octobre à 15h, dimanches 13 et 20 octobre à 14h30 (Musée et parc)
    • dimanches 10 et 17 novembre à 15h.

    Renseignements au 01 41 13 03 83

    Tarif
    Entrée libre


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  • Amsterdam : la renaissance des canaux

    AMSTERDAM

    Aux beaux jours, les propriétaires de barques partent en virée sur l’IJ ou l’Amstel et jettent l’ancre près des berges pour déguster un pique-nique.

    AMSTERDAM

    L’homme orchestre des canaux 

    Depuis vingt ans, Reinier Sijpkens joue de l’orgue de barbarie d’une main et de la trompette de l’autre, tout en pilotant son embarcation du coude.

    AMSTERDAM

    Occupés par des squatteurs dans les années 1980, les docks de l’île KNSM se sont métamorphosés en une zone résidentielle très courue.

    AMSTERDAM

    Suite à la pénurie de logements des années 1950, de nombreux Amstellodamois se sont réfugiés sur des bateaux. Longtemps alternatif, cet habitat s’est normalisé depuis une vingtaine d’années.

    AMSTERDAM

    Voiliers, yachts ou arches, les résidences flottantes sont aujourd’hui très prisées de la classe moyenne. Cette péniche baptisée « Orca » a été entièrement rénovée par Rien Hannewijk et sa famille. Aujourd’hui, un citadin sur dix vit dans un « woonboot », une maison-bateau

    AMSTERDAM

    Le quai NDSM abritait autrefois un chantier naval. Des artistes ont envahi ces friches, et des cafés avec plage privée accueillent les promeneurs.

    AMSTERDAM

    Au Café Barco, en plein centre, on trinque presque les pieds dans l’eau. Une myriade de péniches comme celle-ci proposent apéro, en-cas et concerts.

    AMSTERDAM

    Sur le rives du lac IJ, les adresses branches ont remplacé les entrepôts abandonnés. Ici, De Pllek, un bar-lounge bricolé avec de vieux containers.

    AMSTERDAM


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  • « A l’aller, je bous d’impatience de rejoindre Ouessant. Au retour, je suis impatient de revenir. J’aime tout sur l’île d’Ouessant : sa beauté préservée, ses paysages rudes et splendides et la chaleur des habitants. Le souvenir d'Ouessant qui m’a le plus marqué, c’est celui d’une tempête en janvier 2008, à la pointe du Pern. Fabuleux moment ! C’est la 10 ème fois que je viens sur l’île d'Ouessant et je ne m’en lasse pas. C’est inexplicable comme sentiment, c’est dans les tripes. »

    OUESSANT

    Au nord ouest de l’île d'Ouessant, ces éperons rocheux avoisinent les 40 mètres de haut hors de l’eau. Il faut imaginer que l’on retrouve la même structure sous le niveau de la mer. Un marin m’a dit un jour : « lorsque tu vois une côte, tu sais ce que tu as sous ton bateau. Car, le continent ne s’arrête pas au bord de l’eau

    OUESSANT

    Une légende raconte qu’une source d’eau douce est accessible à marée basse au pied de la falaise. On voit le phare de Kéréon qui matérialise le courant violent, le Fromveur, qui se déplace entre l’île de Molène et Ouessant.

    OUESSANT

    L’Enez Eussa fait partie de la flotte des bateaux qui font quotidiennement la navette entre Ouessant et le continent. Sur l’île, « le bateau » est au cœur de toutes les conversations. Des exemples : la messe aura lieu « à l’arrivée du bateau », le journal sera livré « à l’arrivée du bateau ».

    OUESSANT

    La marée est la pendule des marins. Quand elle est basse, impossible de venir ou de quitter le port de Lampaul, sur l'île d'Ouessant.

    OUESSANT

     


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  • Construction en torchis

    Les constructions en torchis et pans de bois font la fierté des Normands (ici à Crèvecœur). Il n’en a pas toujours été ainsi : avant la Première Guerre mondiale, ces vieilles façades étaient souvent cachées sous un enduit.

    Maison de Claude Monet

    les maîtres de la couleur, Gustave Courbet, Camille Pissarro ou Claude Monet, succombèrent à l’attrait de cette lumière unique, transparente, qui inonde les forêts et les champs ; au charme des ciels, des bocages, des manoirs, des églises aux clochers noirs. Et bien sûr, de la mer. A Giverny, dans l’Eure, on visite les jardins et la maison (ici la cuisine) de Claude Monet.

    Cabines de plage

    A Gouville-sur-Mer, les cabines de plage en tôle blanche et au toit coloré qui surplombent les dunes depuis le début du XXème siècle ont failli disparaître sous le coup de la loi littoral. Mais c’était compter sans la mobilisation des propriétaires et des habitants. Elles sont finalement sauvées.

    Le port de Barfleur

    A Barfleur, plus petite commune du département de la Manche - 60 hectares -, la vie tourne autour de la mer. Le village fut d’ailleurs le premier port anglo-normand. Quand, en 1066, Guillaume le Conquérant embarqua sur un navire construit sur place - avant de devenir roi d’Angleterre quelques mois plus tard - la commune comptait 9 000 habitants. Aujourd’hui, ils sont officiellement 662, et bien des volets des petites maisons de pêcheurs en granit gris de la rue Saint-Nicolas ne s’ouvrent qu’en été.

    Village fleuri

    Monet découvrit ce coin par la fenêtre d’un train. Séduit, il décida de s’y installer en 1883, dans une demeure qu’il agrandit à la façon des «longères», ces fermes longues et basses typiques de Normandie. Aujourd’hui, les touristes européens, américains ou japonais s’extasient devant le jardin qui l’a tant inspiré.

    Chapelle

    Ken Tatham, le maire franco-anglais de Saint-Céneri-le-Gérei (Orne), résume tout l’enjeu pour son village : «Le plus difficile, c’est de concilier l’intérêt des touristes, celui des com- merçants et celui des 140 résidents qui aspirent à la quiétude. Il faut faire en sorte qu’ils vivent ensemble.» Surtout les week-ends, et plus encore durant le mois de mai, quand, chaque année depuis vingt-six ans, le calme de cette commune, posée sur un méandre de la Sarthe, est perturbé par la Rencontre des peintres. Quinze mille curieux déboulent alors pour admirer les œuvres d’une quarantaine d’artistes venus d’autres coins de France.

    Visite des parcs à huîtres

    Le bocage est juste là, derrière la plage : Gouville (Manche), c’est la campagne à la mer. Autrefois, les paysans profitaient de la marée basse pour aller ramasser du lichen ou du varech. Les chevaux tiraient alors les charrettes à grandes roues. Depuis les années 1960, les huîtres ont remplacé les algues. Aujourd’hui, près de 75 % des emplois locaux sont liés à la conchyliculture et la population du village - 2 000 habitants - a doublé en vingt-cinq ans. Lors des grandes marées, la terre se découvre jusqu’au phare d’en face, à cinq kilomètres. Le Mont-Saint-Michel est un peu plus au sud. Posées sur les dunes, surplombant la longue plage de sable et la mer, les cabines de bain, anciens cabanons de pêcheurs, se distinguent avec leurs toits rouge, vert, jaune, bleu... Norbert Coulon, lui, vivait au milieu des chevaux. Mais il a su réunir les deux mondes. «Je cherchais comment gagner ma vie avec mes animaux, se souvient-il. Alors je me suis dit que l’on pouvait les “remettre à la mer”, comme lorsque j’étais enfant.» Depuis douze ans, il organise des visites des parcs à huîtres en carrioles tirées par trois chevaux de trait.

    Label Quatre Fleurs

    En France, deux communes seulement ont réalisé l’exploit d’afficher depuis plus de vingt ans quatre fleurs sur le panneau posé à l’entrée du bourg. En matière de villages fleuris, «c’est le top», résume le maire de Saint-Fraimbault (Orne), Albert Levallet. Et pourtant, rien n’est gagné : tous les trois ans, un jury national vient vérifier que l’endroit mérite toujours son titre. Harmonie de la palette végétale, espaces verts, impact économique et culturel du fleurissement, investissement des habitants...

    Atelier d'artiste

    Une ancienne ferme et, à l’intérieur, deux vastes ateliers de peintres. Karen, Australienne, et Richard, Américain, ont acheté cette propriété en 1994. L’Allemande Ulrike, peintre et marion- nettiste, vit dans l’ancienne école de La Perrière (Orne). Jean- Noël, lui, a acheté il y a vingt ans la boucherie, sur la place principale. Un lieu métamorphosé en un salon de thé-restau-
    rant-antiquaire... Si ce village compte autant d’artistes et d’anciens Parisiens, c’est avant tout une affaire de hasard et de géographie. Ils ont trouvé ici de l’espace, à deux heures de la tour Eiffel. Un point de vue unique sur la région du Perche. Des ruelles pittoresques et des façades colorées.

    L'histoire du camembert

    On fabrique encore ici le camembert à l’ancienne, comme le faisait Marie Harel, l’inventrice du fameux fromage rond. En 1791, cette fermière mit au point la recette dans son manoir de Beaumoncel. Chez les Durand, pas de lait pasteurisé mais le lait cru de soixante vaches normandes. Moulage à la louche, démoulage, salage, ensemencement, affinage... Il y a une vingtaine
    d’années, Camembert (Orne) comptait une vingtaine de producteurs laitiers. Ils ne sont plus que quatre.

    Le château de Crèvecœur

    Particulièrement préservé, le château de Crèvecœur (Calvados), un petit domaine seigneurial du XIIème siècle, cacherait un trésor. «Le poids d’un cheval en or», racontent les anciens. Le butin fait rêver les 5 000 enfants qui visitent le site chaque année. L’été, un autre public s’approprie les lieux. Des passionnés d’histoire venus de différentes régions de France qui, depuis quinze ans, le temps des Médiévales, redonnent vie au domaine.


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  • Les Cévennes, on les connaît depuis des années et on ne s'en lasse pas. Des plateaux calcaires aux gorges sinueuses, il nous emmène dans un éden naturel exceptionnel, côté Languedoc-Roussillon.

    GARD

    Après avoir traversé des kilomètres de champs et de forêts, nous tombons sur cette petite maison, simple et rustique. Saviez-vous que l'écrivain-voyageur Robert Louis Stevenson, auteur de l'Île au Trésor, avait parcouru les Cévennes en 1878, à pied, accompagné d'un âne ? De son voyage, il a tiré un fabuleux récit intitulé tout simplement... "Voyage avec un âne dans les Cévennes".

    CEVENNES

    Le long des gorges, des sources d’eau jaillissent des profondeurs de la roche. Elles étaient exploitées au moyen d’anciennes canalisations de pierre. Le climat méditerranéen des Cévennes entraîne en effet une alternance entre périodes de sécheresse et pluies diluviennes. C'est pour cette raison que l'homme a dû procéder à des aménagements hydrauliques.

    CEVENNES

    C'est sur le Causse Méjean qu'a été découverte, en 1897, la grotte de l'Aven Armand. Un site exceptionnel, auquel on accède en funiculaire. Là, à plus de cent mètres sous terre, se cache un endroit magique : la Forêt vierge, avec quelque 400 stalagmites ! Pour vous donner une idée de l'échelle... Cette salle gigantesque pourrait contenir la cathédrale Notre-Dame de Paris !

    CEVENNES

    Quelques hameaux aux maisons trapues apportent un peu de vie au cœur des montagnes. C'est dans les années 70 que les Cévennes, victimes de l'exode rural, ont accueilli de nouvelles populations, lassées de la vie en ville.

    CEVENNES

    Dernière image : les plateaux cévenols, lieux de l’activité pastorale, souvent balayés par le vent. On y trouve une flore variée qui se décline au printemps en une multitude de couleurs. C’est aussi le paradis des insectes et un endroit privilégié pour la macrophotographie.

    CEVENNES


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