• *** LANQUEDOC ROUSSILLON

    Le Languedoc-Roussillon est une région française composée de cinq départements. Elle est bordée au sud par l'Espagne, Andorre et la mer Méditerranée (le golfe du Lion), et les régions françaises suivantes : Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes, Auvergne, Midi-Pyrénées.

     

    Plusieurs éléments naturels la limitent : les Pyrénées, puis le seuil du Lauragais, les Cévennes et le fleuve Rhône. Plusieurs géographes ont parlé d'un amphithéâtre tourné vers la mer en parlant des montagnes et des plaines languedociennes et roussillonnaises.

    Deux langues régionales sont historiquement présentes en Languedoc-Roussillon : l'occitan (languedocien, auvergnat, provençal) et le catalan. Le nom de la région se dit en occitan Lengadòc-Rosselhon [ˌleŋgɔˈðɔk rruseˈʎu] et en catalan Llenguadoc-Rosselló [ˌʎeŋgwəˈðɔk rrusəˈʎo]

    Cévennes .

  • La chambre d’agriculture et le syndicat ovin du Gard ont voulu redonner vie aux traditions pastorales, dont la transhumance fait partie. Certaines bêtes portent avec fierté les pompons confectionnés pour l’occasion afin de colorer la fête.

    Le bitume disparaît sous la multitude de moutons qui, à quelques exceptions près, continuent de marcher tête baissée en quête d’herbe.

    Originaires de l’Hérault ou du Gard, les brebis ont déjà parcouru des dizaines de kilomètres en quatre ou cinq jours avant d’arriver dans la région du Mont Aigoual.

    Parties très tôt d’Aire de Côte pour la dernière étape de nuit, les brebis se rassasient autour du tombeau d’André Chamson, dans le col de la Lusette, sur la grande "draille" des Cévennes. En occitan, la draille est le chemin de transhumance que suivent les bêtes et leur berger.

    Le berger, son sac et son bâton... Un petit moment de repos pour le maître du troupeau et cette brebis qui recherche, elle aussi, l'ombre

    La transhumance est un événement animal mais aussi humain, qui permet aux habitants de l’Espérou et aux visiteurs de se retrouver. Sur cette photo, on voit que beaucoup de curieux viennent accompagner ou accueillir le troupeau.

    Les « pomponnées » se regroupent pour la sieste. Là, entre deux bêlements, on entend les mouches voler. Et l’air s’emplit du fumet des grillades...

    Le public forme la haie d’un parc humain où les brebis, en cercle, broutent l’herbe tendre.

    Chaque bête du troupeau a été fraîchement marquée. Avant le retour, à l’automne, il faudra que chaque berger retrouve les brebis qui sont les siennes.

    De temps à autre, une de ces dames élégantes sort la tête de cette marée laineuse avec un air presque ahuri.

    Les bêtes sont d’une extrême docilité. En suivant cette transhumance, on se rend compte des valeurs écologiques et humaines qu’elle porte. La transhumance permet aux brebis d'entretenir les pâturages, et ainsi de prévenir les incendies en été. La fin de la fête n’est que la promesse d’une nouvelle aventure colorée, dès l’année prochaine.

     


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